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Lieux et monuments

L'église du centre bourg

Le cartulaire de Conques signale la présence d’une église à Liviniago en l’an 924, élevée en l’honneur de Saint Adrien. Sa position dominante amena les habitants à la fortifier pour se protéger en cas de dangers (invasions). Son étude architecturale s’avère relativement complexe car elle fut maintes fois remaniée au cours des siècles. Elle est constituée aujourd’hui d’une nef, de deux collatéraux, d’un transept et d’un cœur. Son style initial, du type roman le plus pur se trouve dans les parties les plus anciennes de la construction. De grands travaux effectués au XIXème siècle permirent la reconstruction du transept et du cœur dans un style néo-gothique. Un nouveau clocher compléta cette nouvelle extension. 

Croix processionnaire de Livinhac

Redécouverte par hasard en 2017 dans un placard de la sacristie, cette croix de procession en argent, réalisée par l'orfèvre ruthenois Jean-Joseph Lacoste, date du XVIIe siècle. Restaurée en 2020, elle est inscrite aux monuments historiques et exposée dans une vitrine sécurisée au sein de l’église Saint Adrien. La croix processionnaire était montée sur une hampe qui permettait de la soulever et de la tenir durant une procession. Symbole de foi et de résurrection, elle était amenée devant les personnes et devait attirer leurs yeux par sa magnificence.

 

La château de Marcenac

Erigé sur une élévation dominant le Lot, cette bâtisse aux allures de manoir est le vestige d’un château féodal construit par Astorg de Marcenac, Prévot de Conques (1050). Sur cet emplacement ont existé un oppidum celtique puis un castrum gallo-romain. Ces lieux, riches d’histoire, furent le berceau des Marcenac, grande famille d’ancienne chevalerie ; la dynastie s’est éteinte en 1822. Au XXème siècle, en grand danger d’abandon, le château passa dans le domaine privé et plusieurs propriétaires se succédèrent. 

L'ancien pont suspendu

Du vieux pont suspendu ne subsistent aujourd'hui que les deux arches, symbole cher au cœur des gens du Bassin. Il fut construit en 1833 par une société bordelaise et devint le premier pont suspendu lancé sur le Lot. Son premier tablier était en bois ; il fut remplacé en 1932, suite à des dégradations, par un tablier en fer et goudron. Soumis au péage durant 53 ans, il passa dans le domaine public en 1888 sous la pression du département et des municipalités. Ce pont joua un rôle important dans le désenclavement humain et commercial du Bassin, favorisant les échanges économiques fleurissant au XIXème siècle avec la naissance de Decazeville. L’usure, l’évolution du trafic et des véhicules précipitèrent sa désaffection et favorisèrent la construction d’un pont plus adapté à notre époque en 1984.

Les magnaneries

Rue du Coustalou et au faubourg, deux bâtisses témoignent d'une activité maintenant disparue : la sériciculture ou l'élevage des vers à soie. Les bombyx se nourrissaient de feuillage de mûriers cultivé sur plusieurs sites du village et le conditionnement s’effectuait dans des tours. Cette activité, pratiquée dans la vallée du Lot, débouchait sur une production de luxe mais cessa au XXème siècle pour cause de maladie.

L'architecture locale

L’architecture locale est celle des maisons typiques de la Vallée basse du Lot. Les matériaux de construction correspondent à la topographie et à la géologie du terroir : pierres, galets, bois, briques entrent dans la structure de construction. Conçues vraisemblablement au XVIème XVIIème siècle, ces maisons ont subi au cours des ans de nombreuses modifications en fonction des techniques, des matériaux et des règlementations. Quelques rues possèdent encore des maisons à colombage et encorbellement. Certaines qui ont été nouvellement restaurées offrent un regard sur l'architecture du XVIII siècle. 

L'oeuvre de Francis Mascles

Cette oeuvre intitulée "Sans titre N°71" a été créée par Francis Mascles suite à une commande de la municipalité dans le cadre de le rénovation du centre bourg. Elle a été dévoilée le 25 janvier 2020 lors de l'inauguration de la place. Francis Mascles explique que son oeuvre prend en compte deux éléments qui, à ses yeux, représentent la commune : Livinhac, village étape du chemin de St Jacques de Compostelle et l’ancien pont suspendu permettant de traverser le Lot. Ht : 300cm, l : 340 cm, L : 600 cm Acier, aluminium, câbles de cuivre gainés de PVC.

Laroque-Bouillac

Laroque-Bouillac était jadis une paroisse, elle est mentionnée pour la première fois en 1349 dans le livre l'épervier de Millau. Elle fut rattachée à la commune de Livinhac ainsi que ses hameaux au XVIIIe siècle. Surprenant petit village, situé à l'entrée du département sur la D840, Laroque-Bouillac s'étire dans les gorges étroites du Lot. Il tient son nom de « Laroque » pour le rocher et « Bouillac » pour ses seigneurs. Les ruines d'un ancien château fort, perché sur un piton, surplombent le village. Un petit circuit pédestre pittoresque nous conduit à la découverte de sites caractéristiques.

L'église des Gabariers 

Cette église fut érigée en 1779 et consacrée à Saint Pierre suite au transfert de l’oratoire du château. C’est aux pieds de « notre dame de la pitié » que les hardis bateliers s’agenouillaient avant leur départ. Les matériaux furent prélevés sur l’ancienne église et la communauté fournit la main-d’œuvre. En 1790, lorsque la nouvelle administration fût installée, les paroissiens pensèrent qu’ils auraient enfin leur clocher. Malheureusement, en 1791, la vente des biens ecclésiastiques (vigne du prieuré, presbytère, jardins …) prouva que le clocher ne représentait rien aux yeux du gouvernement en place. L’église eut (enfin) son clocher vers 1822 et en 1847 son chemin de croix. Elle sut résister aux terribles inondations qui l’envahirent. En 1984, elle fut dotée d'un plafond en bois en forme de nef de bateau renversée. Le riche mobilier intérieur date du début XIXème siècle.

La croix processionnaire 

Dans l'église, vous pourrez admirer une croix processionnaire datant de 1498. Elle fut réalisée par l'orfèvre Pierre FRECHRIEU à Villefranche-de-Rouergue. La croix d'un poids de "4 marcs d'argent" (environ 1 kg) comporte les images du Christ, de la Vierge, de saint Jean, de saint Pierre et des 4 évangélistes.

Penchot

Penchot occupe la rive droite du Lot. Séparé de Boisse en 1875, c'est depuis un hameau de Livinhac. Son histoire est étroitement associée au minerai de fer, industrie qui utilisait la force hydraulique de la rivière.

Le vieux pont 

Le vieux pont, dénommé familièrement "pont de fer", sortit des eaux en 1888. Jusque-là, humains, animaux et marchandises traversaient le Lot, parfois à leurs risques et périls, à l'aide de barques ou de bacs tirés par un câble. L'ouvrage a été commandé par la société Vieille-Montagne. Il est constitué avec une imposante ossature métallique, comportant des voûtains et des piliers en briques, long de 124 m pour une largeur de 4,15 m. Le but était d'acheminer les produits finis du laminoir de la Vieille-Montagne se trouvant sur Penchot (rive droite) vers la gare qui se trouvait de l'autre côté de la berge de la rivière Lot (rive gauche).

La cheminée industrielle 

Cette cheminée fut érigée sur un socle poligonal de briques et de pierre, rendant cet ouvrage assez atypique. Elle est un reste des vestiges de l'usine de la Vieille-Montagne qui a fonctionné de 1871 à 1970.

La Croix des trois évêques

Depuis le XVIIème siècle, une croix ornementée, dite « Croix des trois Evêques », marquait le point de jonction de trois provinces : le Quercy, le Rouergue, l’Auvergne, aujourd’hui de trois départements : le Lot, l'Aveyron et le Cantal. La partie haute de la croix fut redécouverte fortuitement dans un champ dans les années 1960, par M. Roger Imbert. Conscientes de l’importance patrimoniale, symbolique et sentimentale du site, les trois municipalités limitrophes, Montredon, Livinhac-le-Haut, Montmurat, décidèrent de prendre en charge la conception d’une croix à l’identique et la mise en valeur du site originel. Depuis 2014, tel un repère de pierre en ce lieu symbolique, la Croix des Trois Evèques trône en bordure du GR 65 au lieu-dit Feydel Haut.                    

Une randonnée vous permet de découvrir ce lieu : Télécharger la brochure de la Randonnée de la Croix des trois évêques